1 – Turbines et contre-angles
Cette stérilisation reste le maillon le plus faible de la chaîne d’asepsie. Ainsi l’utilisation à vide du spray entre chaque patient élimine une grande partie des particules emprisonnées dans la turbine dental. Par ailleurs, si les différents stérilisateurs pour appareils rotatifs ont démontré leur efficacité, l’utilisation d’une bombe de dégraissage est nécessaire pour relever le degré de désinfection.
2 – Nettoyage aux ultra sons
Le principe de ces appareils est la formation de micro bulles de cavitation qui arrachent, par succion, les débris sur les instruments. Il faut signaler que l’association des enzymes protéolytiques et des ultra sons potentialise les effets de ces bains.
3 – Conditionnement en sachet
Ce conditionnement a pour but de protéger les instruments contre une recontamination ultérieure après stérilisation. Celle-ci étant contrôlée systématiquement par des témoins physiques, chimiques ou bactériologiques.
4 – Les stérilisateurs
L’autoclave est le procédé de choix. A une température de 134°C et une surpression de deux atmosphères, un temps de contact de dix-huit minutes suffit. Le déroulement d’un cycle complet de stérilisation doit respecter les étapes suivantes : triple vide, montée en pression, palier de stérilisation, dépressurisation, séchage par balayage d’air filtré et séchage à vide.
5 – Produits de désinfection
Il existe cinq classes de désinfectants en fonction de l’objet à désinfecter : les instruments, les mains, l’aspiration, le plan de travail et les sols.
A noter que seul le glutaraldéhyde dilué à 2% a montré son action stérilisante sans déconsidérer les autres familles puisqu’il n’existe pas de désinfectant universel.
6 – Surfaces de travail
Deux procédés se complètent concernant ces surfaces : la désinfection et les barrières de protection à usage unique.
La désinfection sera effectuée d’abord par un nettoyage avec une lingette suivie d’une vaporisation d’un spray.
La protection à usage unique a démontré son efficacité préventive. Son coût de plus en plus faible en fait un complément de choix à la désinfection.
7 – Les équipements dentales
Les équipements modernes sont généralement bien conçus sur le plan d’hygiène.
Exemple : commandes aux pieds, matériaux lisses, valves anti-rétraction de » l’unit « , cordons stérilisables, embouts d’aspiration, instruments rotatifs démontables et stérilisables, tuyaux d’aspirations autoclavables, séparateurs d’amalgames.
8 – Désinfection de l’eau
Le risque de contamination de l’eau des » units » dentaires et des cordons est loin d’être négligeable. Il existe trois types de décontamination : une désinfection permanente, une désinfection entre chaque patient, et une dernière plus poussée en fin de journée.
9 – Désinfection de l air
La contamination aéroportée est appelée aéro-bio-contamination. Le développement important du nombre de cas de légionelloses nous a fait tenir compte de façon plus précise de ce problème. La nécessité du port du masque et des lunettes n’est plus à démontrer. Mais il est également recommandé d’utiliser des appareils de filtration électroniques ou électrostatiques et de renouveler l’air du cabinet surtout en cas d’utilisation de climatiseur dans les salles de chirurgie.
10 – Les locaux
La conception architecturale des locaux doit répondre à certains principes de base tels que : Séparation des zones de travail et d’accueil.
Communication entre salle de stérilisation et salle de soin.
Choix de revêtements faciles à entretenir…
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